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Anecdote Rousse No2 : Ce soir, le sujet ne serra pas joyeux…je m’en excuse mais j’ai cette volonté de montré que parfois, Mylène trouve sur son chemin, et ça beaucoup trop souvent, le mot « Noirceur ».
C’est pour cela que j’ai décidé ce soir d’y consacrer une anecdote entière sur l’origine du nom qu’elle a décidée de prendre à la place de son prédécesseur « Gautier » par « Farmer » en rendant hommage à la légendaire actrice « Frances Farmer ». Beaucoup de gens ne connaissent pas la sombre histoire qui se cache derrière ce nom : Institut psychiatrique de Steilcoom, Californie. Un jour sans nom entre mai 1945 et mars 1950. Le docteur Walter Freeman, « le psychochirurgien
le plus avancé d’Amérique », est seul face à la jeune femme.
Celle ci ne réagit pas. Ou plus. Électrochocs en série, injections d’insuline à hautes doses et à intervalles réguliers, bains d’eau glacée prolongés et à répétions ou autres essais de nouvelles drogues ont eu raison de sa raison…Solidement attachée à son fauteuil, la cobaye semble spectatrice de son propre sort. Freeman, d’une main experte, choisit alors, parmi les instruments médicaux disposés à sa portée, une longue et fine aiguille. Type pic à glace acéré. Il s’approche de la patiente, soulève sa paupière et glisse précisément la lame jusqu’au fond du globe oculaire. Les nerfs reliant le cortex au thalamus sont sectionnés. L’autre œil subira le même sort. Ce jour-là, c’est Mme Frances Farmer qu’on lobotomise. Mais qui s’en plaindrait ? Sûrement pas sa mère, Lilian, qui a ordonné, sur commission rogatoire, l’internement de sa fille en institution psychiatrique dès le 13 janvier 1943.
Folle, sa fille l’est forcément, puisqu’elle ne l’écoute pas, ne fait rien comme tout le monde, refuse d’abjurer ses penchants communistes, cette idéologie « rouge » reniant Dieu et le capitalisme que le maccarthysme a décidé d’éradiquer. Lui faire ça à elle, Lilian, authentique descendante d’un pionnier de l’Ouest, éclaireur-héros de l’armée américaine sur le territoire Indien. Non, sa fille est forcément folle puisqu’elle a toujours tout fait pour gâcher sa vie. Et celle de ses proches. Jeune fille, déjà, elle s’est attiré les foudres des personnes de bonne moralité de la ville de Seattle – où elle est née en 1913-, en écrivant un pamphlet coup de tonnerre : « Dieu est mort ».
Pour ses bien-pensants, Frances Farmer était et resterait pour toujours la « vilaine fille de Seattle Ouest ». Pourtant, en huit ans et dix-neufs films, elle a séduit les plus grands acteurs et réalisateurs et conquis le statut très envié « D’actrice célèbre du Hollywood des années 1930 ».
Sous le charme de cette blonde au regard polaire, Howard Hawks voyait en elle une nouvelle Dietrich où une future Garbo. « La meilleure actrice avec qui j’ai travaillé », avouera même le découvreur de stars. Mais Frances Farmer n’a jamais voulu entrer dans le jeu des ronds de jambes hypocrites du microcosme cinématographique. Aux pages « People » des magazines, elle préfère la philosophie de Nietzshe…Si vous voulez savoir la suite du triste destin d’un des symboles les plus précieux de Mylène…je vous donne rendez-vous demain
Bonsoir à vous…🧡🙏🌃
Anecdote Rousse No2 : Tonight, the subject will not be joyful…I apologize for that, but I want to show that sometimes Mylène finds a word and all too often, the word “Darkness”.
That’s why I decided tonight to dedicate an entire anecdote to the origin of the name she decided to take instead of her maiden name “Gautier” – “Farmer” in honor of the legendary actress “Frances Farmer”.
Many people don’t know the dark history behind the name: the Steilcoom Psychiatric Institute in California. One day between May 1945 and March 1950. Dr. Walter Freeman, “the most advanced psychosurgeon in America,” is alone with the young woman. She does not react. Or at least not anymore.
A series of electroshock treatments, regular injections of high-dose insulin, prolonged and repeated ice water baths, and further trials of new drugs have taken their toll on her sanity… Firmly strapped to her chair, the guinea pig seems to be a spectator of her own fate. Freeman, with an expert hand, selects a long, thin needle from the medical instruments at his disposal. A sharp ice pick. He approaches the patient, lifts her eyelid and slides the blade with precision to the bottom of the eyeball. The nerves connecting the cortex to the thalamus are cut. The other eye will suffer the same fate. That day, Mrs. Frances Farmer was lobotomized. But who would complain? Certainly not her mother, Lilian, who ordered her daughter to be committed to a mental institution on January 13, 1943.
Her daughter was of course crazy, since she did not listen to her, did nothing like everyone else, and refused to give up her communist ideals, this “red” ideology denying God and capitalism that McCarthyism had decided to eradicate. To do this to her, Lilian, authentic descendant of a western pioneer, heroic scout of the American army in Indian territory. No, her daughter must be crazy because she has always done everything to ruin her life. As a young girl, she had already incurred the wrath of the good people of Seattle – where she was born in 1913 – by writing a thunderous pamphlet: “God is dead”.
Frances Farmer has been and would forever remain the “bad girl of West Seattle”. However, in eight years and nineteen films, she seduced the greatest actors and directors and conquered the status of ” the celebrated Hollywood actress of the 30s “. Under the spell of this blonde with piercing eyes, Howard Hawks saw in her a new Dietrich or a future Garbo. “The best actress I’ve ever worked with,” the star spotter even admitted. But Frances Farmer never wanted to enter the hypocritical game of the cinema microcosm. She prefers Nietzshe’s philosophy to the “People” pages…
If you would like to know the rest of the sad fate of one of the most precious figures for Mylène…I’ll see you tomorrow
Good evening to you…🧡🙏🌃
